Achat/Vente Diagnostics immobiliers Baromètre des DPE - Novembre 2022
La FNAIM et sa Chambre des Diagnostiqueurs immobiliers ont créé ce baromètre trimestriel des DPE (Diagnostic de Performance Energétique), en se basant sur les données de l'Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) qui contiennent l'ensemble des DPE réalisés en France métropolitaine. Ces données sont non nécessairement représentatives de l'ensemble du parc de logement. Les chiffres correspondent aux DPE réalisés sur le dernier trimestre.
Un demi-million de DPE sont réalisés chaque trimestre par les diagnostiqueurs en France. Les logements neufs ont presqu'uniquement des étiquettes de DPE A, B ou C. Parmi les logements existants, on trouve davantage d'étiquettes DPE "F" ou "G" parmi les logements : - qui sont des maisons ; - de petite taille ; - chauffés au fioul ; - les plus anciens ; - en altitude ; - du parc privé locatif ; - qui sont des résidences secondaires ou des logements vacants ; - situés à Paris et dans le Massif Central ; - situés là où le prix de l'immobilier est faible. A l'inverse, on trouve moins d'étiquettes DPE "F" ou "G" parmi les logements : - du pourtour méditérannéen ; - du parc locatif social ; - qui sont des résidences principales.
Par ailleurs, les logements construits chaque année représentent environ 1 % du parc. Enfin, le DPE dépend de deux critères : la consommation d'énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Près de 3/4 des DPE réalisés ont une étiquette C, D ou E. Comme précisé en annexe, les DPE réalisés présentent une légère surreprésentation des logements neufs (moins énergivores) et des biens mis en location.
Les logements neufs ont presque tous des DPE A, B ou C. En se focalisant uniquement sur les logements existants, on constate que la répartition des DPE réalisés est très proche de celle de l'ensemble du parc de logements (cf plus haut).
La distribution des étiquettes DPE est relativement stable dans le temps. On observe toutefois une légère diminution de la part des étiquettes E, F et G, et une augmentation de celle des étiquettes C, sans doute liée, pour le moment , à une meilleure maitrise des contraintes du nouveau DPE par l’écosystème.
Les DPE sont mieux préparés en amont de la visite du diagnostiqueur. Pour rappel, en l'absence d'information sur certaines caractéristiques du logement, le diagnostiqueur saisit une valeur par défaut dans le moteur de calcul du DPE, lesquelles sont le plus souvent pénalisantes pour l'étiquette DPE.
Il est encore trop tôt pour considérer que les DPE viennent constater le résultat de travaux de rénovation énergétique. A l’avenir, ce sera sans doute une hypothèse (souhaitable) de la diminution de part des étiquettes les moins bonnes.
Les maisons ont des étiquettes DPE plus hétérogènes que les appartements : elles comptent une part un peu plus élevée d'étiquettes A et B, mais aussi près d'1,5 fois plus d'étiquettes F et G que les appartements
Les logements de moins de 30 m2 ont nettement plus souvent une étiquette F ou G que les logements de plus grande taille.
La performance énergétique des logements est très dépendante de l'ancienneté de leur construction. Les normes environnementales mises en place au cours du temps ont amélioré la qualité des logements sur le plan énergétique, particulièrement depuis la réglementation thermique RT2012