Investir/Financer Investir Gérer son patrimoine Propriétaires : quelles taxes et impôts ?
Comme près de 60 % des Français, vous souhaitez accéder à la propriété ?
Sachez qu’en plus de l’achat, vous devez prendre en compte le coût d’usage du logement, et aussi, la fiscalité imputable au propriétaire.
Il est donc conseillé de faire appel à un professionnel pour faire le tour de la question et éviter les mauvaises surprises.
Article validé par un juriste FNAIM
Dernière mise à jour : juin 2022
Les propriétaires qui vivent dans leur logement doivent s’acquitter des impôts locaux : la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe (ou redevance) d’enlèvement des ordures ménagères.
À noter : Depuis 2018, la taxe d’habitation baisse progressivement pour l’ensemble des Français. En 2021, 80 % des Français ne la payaient plus et pour les ménages restants, l’allègement était de 30 %. En 2022, l’allègement sera de 65 % en 2022. Enfin en 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale.
Il existe cependant des cas d’exonérations totales ou partielles et de dégrèvement pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe d’habitation.
Les propriétaires de terres, de carrières, d’étendues d’eau, etc. sont assujettis à la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Ils peuvent en être exonérés totalement ou partiellement sous certaines conditions (terrains ensemencés, vergers, etc.).
Le propriétaire bailleur doit payer la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe ou redevance des ordures ménagères dont il peut demander le remboursement à son locataire au titre des charges récupérables.
Ce dernier paye aussi la taxe d’habitation, dès lors qu’il est occupant du logement au 1er janvier de l’année.
Les revenus locatifs perçus par le propriétaire sont assujettis à l’impôt sur le revenu. Le propriétaire bailleur doit les déclarer différemment selon le type de location (meublée ou vide).
Les revenus locatifs des locations vides relèvent de la catégorie des revenus fonciers imposables, soit sous le régime du micro-foncier, soit sous le régime du réel.
Pour bénéficier du régime micro-foncier (ou forfaitaire), le revenu brut perçu par le propriétaire bailleur et tiré de la location ne doit pas excéder 15 000 € (charges non comprises) pour l’ensemble du foyer fiscal.
Ce régime prévoit un abattement forfaitaire pour charges de 30 % sur les revenus locatifs perçus. Cet abattement, automatiquement calculé par l’administration fiscale, doit permettre de couvrir les frais avancés par le propriétaire. Ce dernier ne peut donc déduire aucune charge réelle de ses revenus fonciers et ne peut donc pas générer de déficit foncier.
Ce régime est incompatible lorsque le propriétaire bailleur (ou un autre membre de son foyer fiscal) perçoit des revenus fonciers d’immeubles particuliers comme par exemple un monument historique donné en location, un logement soumis à un régime spécial comme le dispositif « Robien » ou « Scellier » …
Les revenus tirés de la location meublée habituelle relèvent de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Comme pour les revenus des locations vides, il existe deux régimes d’imposition aux BIC.
Les propriétaires qui louent une pièce de leur logement principal (une chambre bien souvent), n’ont pas à déclarer leurs revenus locatifs.
À condition que :