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Le retournement hésitant d'un marché en fin de cycle
Revue de presse – le 10/03/2023
Selon Barbara Castillo-Rico, responsable des études économiques de Meilleurs Agents, il est peu probable que le marché immobilier résidentiel s'effondre en 2023.
Cependant, le nombre de ventes a commencé à se tasser, ce qui s'explique notamment par l'augmentation continue des taux des crédits immobiliers au cours de l'année écoulée. Si les taux continuent d'augmenter, cela représenterait pour les candidats à la propriété une nouvelle baisse de l'ordre de 5% ou 6% de leur pouvoir d'achat immobilier. En outre, l'inflation pourrait également impacter le reste à vivre des acquéreurs potentiels et conduire les banques à rejeter davantage de demandes de prêt. Selon les Notaires de France, côté prix, quelques ajustements pourraient avoir lieu en 2023, mais il s'agit plutôt d'une pression haussière plus modérée. En France métropolitaine, le ralentissement de la croissance des prix des logements anciens serait significatif à fin février 2023 : +4,6% sur un an. Les grandes métropoles apparaissent pour la majorité d'entre elles déjà touchées par cette évolution. Cependant, la tendance est incertaine et il est probable que tous les secteurs géographiques ne seront pas logés à la même enseigne. Selon la FNAIM, il s'agit d'un retour à une forme de normalité après des années d'ébullition. "Il est impensable que le marché de l'immobilier d'habitation reste insensible à la hausse des taux et au durcissement du crédit. Mais la balance tarde à pencher franchement du côté de la baisse", déclare Loïc Cantin, président de la FNAIM.
Source : Les Echos