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Facture de gaz : des mesures d'urgences réclamées pour les grands oubliés du bouclier tarifaire

Revue de presse – le 11/02/2022

Interview de Jean-Marc TORROLLION, Président de la FNAIM

Selon les chiffres de la Commission de régulation de l’énergie (Cre), sur les 10,7 millions de consommateurs résidentiels de gaz, moins de 3 millions (28% environ) sont abonnés au tarif réglementé et donc automatiquement protégés par la mesure du gouvernement, rapporte Capital.fr. « La situation est très alarmante car on estime que 32% des copropriétés en France sont chauffées collectivement, dont une part importante au gaz. Et, dans la majorité des cas, elles ont des contrats qui arrivent à échéance ou souscrivent à des approvisionnements libres (comprenant un entretien et des livraisons). Pour elles, les prix explosent, de l’ordre de 40 à 90% selon les cas », alerte Jean-Marc TORROLLION, le Président de la FNAIM.

Cette flambée des prix aura des conséquences sur le budget prévisionnel à venir. « Si la copropriété bénéficie d’une avance permanente de trésorerie, elle peut absorber la hausse des prix sur l’exercice en cours, mais elle devra le répercuter pour reconstituer cette avance. Et si elle ne bénéficie pas d’avance, le syndic n’aura d’autre choix que de procéder à un appel de fonds », prévient Jean-Marc TORROLLION. Pour y échapper, reste bien la solution de changer de contrat de fourniture, mais l’opération apparaît délicate, tant les offres intéressantes se sont raréfiées sur le marché.

Tout comme l’USH, la FNAIM, l’Union des Syndicats de l'Immobilier (Unis) et l’Association des responsables de copropriété (Arc) appellent le gouvernement à prendre des mesures d’urgence. « Nos demandes ne sont évidemment pas les mêmes que l’USH, la population des copropriétés n’étant pas la même que celle du parc social. Mais nous demandons nous aussi un bouclier de protection », déclare le Président de la FNAIM.
Ce dernier évoque une baisse de taxes sur la fourniture de gaz, « un geste symbolique, même s’il ne couvrirait pas l’intégralité des surcoûts. » Il suggère aussi de mettre les énergéticiens à contribution pour lisser la hausse dans le temps, « éventuellement avec une clause de retour à meilleure fortune. »

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Source : Capital

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