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Le prix du rêve

Revue de presse – le 26/11/2012

Selon la dernière enquête annuelle du courtier en crédit Empruntis, l'accès à la propriété se tend : apport personnel et niveau de revenus des acheteurs ne cessent en effet d'augmenter.

Selon l'étude, les Français qui ont acheté un bien immobilier cette année ont dépensé 210 333 € en moyenne, soit 2,5 % de plus que l'an dernier. Sur cette somme, ils ont emprunté un peu moins de 160 000 €, ce qui amène l'apport personnel au-dessus de 50 000 €. « C'est la première fois que cette barre symbolique est franchie », indique Maël Bernier, Responsable des études chez Empruntis.com au Parisien du 19 novembre. « En conséquence, explique Métro, selon Empruntis, l'âge moyen des acquéreurs est de plus en plus élevé (36 ans) et avec un revenu net par foyer de 4 430 euros par mois, bien supérieur à la moyenne nationale ». Ce revenu moyen dépasse même 5 200 € en Île-de-France et frôle les 8 000 € à Paris intra-muros, avec des apports moyens respectifs de 83 000 € et 200 000 €.

Préoccupation numéro 1

L'accès au logement est la première préoccupation des 18-29 ans. Selon un sondage CSA réalisé par le bailleur social indépendant Polylogis et détaillé par le Nouvel Obs sur son site Internet, le 21 novembre, près de 8 jeunes sur 10 estiment en effet qu'il est très difficile de trouver un logement pour un jeune en France. Les principales difficultés évoquées tournent autour de la question du financement, explique l'hebdomadaire : « 71 % des sondés citent en premier lieu l'apport des garanties nécessaires aux propriétaires ou aux agences, suivi pour 54 % des jeunes interrogés par le paiement du loyer ou du remboursement d'emprunt et le règlement des frais d'entrée ». Au point que près de la moitié (43 %) des jeunes interrogés et vivant dans leur propre logement ont déjà envisagé de retourner vivre chez leurs parents.

Assurances plus chères

Après avoir augmenté de 5 à 7 % l'an dernier, les tarifs des assurances habitation devraient enregistrer cette année une nouvelle hausse moyenne de 3 à 4 %. « Cette année, les assureurs n'ont pas connu d'évènement climatique majeur, remarque Le Figaro du 23 novembre. Néanmoins, les primes reçues restent cette année encore inférieures au coût des sinistres majoré des frais généraux », explique Jacques de Peretti, interrogé par le quotidien. Tous les assurés ne seront cependant pas soumis au même régime. Le directeur général délégué d'AXA France s'en explique dans Les Échos :« Les maisons seront plus concernées par les hausses de tarifs que les appartements, parce qu'elles sont plus exposées au vent et aux inondations ». Selon les cas, les augmentations pourront donc aller jusqu'à 6 ou 7 %.

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