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Retour aux prix de 2007

Revue de presse – le 24/10/2012

La FNAIM vient de présenter ses chiffres pour le 3ème trimestre. Ils confirment un tassement du marché de l'ancien, mais excluent toute perspective d'effondrement, y compris pour 2013

« Les augmentations de prix intempestives, c'est fini ! 2012 est une année charnière pour l'évolution des prix de l'immobilier dans notre pays. Mais il n'y a pas d'effondrement : ils sont revenus au niveau d'avant la crise en 2007 », déclare Jean-François Buet, le président élu de la Fédération notamment cité par le Monde du 17 octobre. « Au troisième trimestre, par exemple, détaille le Figaro, le prix des maisons (- 1,3%) a beaucoup plus reculé que celui des appartements (- 0,7 %). Sur la même période, le recul est plus marqué en Île-de-France (- 1,1%) qu'en province (- 0,4%) ». Finalement, le recul moyen des prix de l'immobilier ancien devrait se situer, pour 2012, dans une fourchette comprise entre 1 et 1,5 %. La baisse des prix devrait toutefois se poursuivre, et même s'amplifier légèrement l'an prochain pour atteindre entre 3 et 5 %. « Cela semble d'autant plus inéluctable, notent les Échos, que les prix sont encore au niveau, très élevé, de ceux du deuxième trimestre 2007, avant la crise ».

Un marché attentiste

D'autant que la méfiance des ménages vis-à-vis de la situation économique demeure forte. « Selon un sondage Ifop pour la FNAIM, rapporte par exemple l'Expansion, seuls 14% des Français estiment que la conjoncture est favorable à la vente d'un bien immobilier ». En face, poursuit Capital.fr, « seuls 20% des Français estiment que la conjoncture est favorable à l'achat ». Les effets de cet attentisme se mesurent déjà, constate Valeurs Actuelles : « l'activité des agents immobiliers en termes de transactions est en recul de 15 % au 3ème trimestre. Selon les estimations de la FNAIM, le nombre de transactions en 2012 devrait tomber sous la barre des 700.000, contre 800.000 l'an dernier. » En chiffre d'affaires, la baisse est même de 20%. « C'est aujourd'hui prévisible d'avoir près de 10.000 pertes d'emplois dans le domaine de l'immobilier, au lieu des 5.000 évoquées en septembre, a prévenu Jean-François Buet », repris par Capital.

L'heure d'acheter

Pourtant, les conditions de financement sont actuellement exceptionnelles. En septembre, les taux des crédits immobiliers ont en effet de nouveau baissé dans toutes les régions. « Au final, rapporte 20 minutes, le taux moyen ressort [...] en baisse à 3,61 % sur 20 ans contre 4,31 % en janvier. Le taux moyen sur 15 ans ressort en recul de 0,74 point depuis le début de l’année, contre une baisse de 0,52 point sur 25 ans ». Baisses des taux et des prix conjuguées ont un effet immédiat. « Ainsi, en octobre, et pour la 1ère fois depuis juin 2011, se félicite BFMTV sur son site Internet, les emprunteurs voient leur pouvoir d'achat immobilier augmenter dans les 10 villes du palmarès des taux de crédit immobilier, publié chaque mois par le courtier en crédit immobilier Meilleurtaux.com ».

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