Investir/Financer Fiscalité Plus-value immobilière
Vous êtes fiscalement domicilié en France ? Vous êtes donc imposable sur les plus-values immobilières que vous réalisez dans le cadre de la gestion de votre patrimoine privé. Ces plus-values sont taxées à l’impôt sur le revenu et soumises aux prélèvements sociaux.
Article validé par un juriste FNAIM
Dernière mise à jour : mars 2022
Lorsque vous vendez un bien immobilier à un prix supérieur au coût de son acquisition, la plus-value que vous réalisez est soumise à l’impôt sur le revenu. La FNAIM fait le point sur les informations à ne pas manquer concernant la plus-value immobilière.
La plus-value brute est obtenue par la différence entre le prix de vente et le prix d’achat du bien immobilier. Avant d’être imposée, elle peut être réduite d’un abattement pour durée de détention (au-delà de 5 ans de détention).
On parle de plus-value immobilière lorsque le prix de vente du bien est supérieur à son prix d'acquisition et de moins-value (non imposée) dans le cas contraire.
Le prix de vente est le prix indiqué dans l'acte, mais il est possible de déduire du prix, sur justificatifs, le montant de la taxe sur la valeur ajoutée acquittée et certains frais payés lors de la vente (ex : diagnostics obligatoires).
De même, le prix de vente doit être augmenté des sommes versées au profit du vendeur (ex : indemnité d'éviction versée par l'acheteur au locataire en place).
Si le bien a été acquis à titre onéreux, le prix d'acquisition est indiqué dans l'acte de vente.
Il peut être augmenté, sur justificatifs, de certains frais, notamment des charges et indemnités versées au vendeur, des frais d’acquisitions, du montant des travaux et des frais de voiries.
Si le bien a été acquis à titre gratuit (donation ou succession), le prix d'acquisition correspond à la valeur retenue pour calculer les droits de succession ou de donation.
Sont soumises à l’impôt sur le revenu les plus-values immobilières suivantes :
À noter : la plus-value immobilière réalisée sur la vente de la résidence principale et de ses dépendances immédiates et nécessaires est exonérée d'impôt.
Si vous êtes fiscalement domicilié en France, vous êtes imposable sur les plus-values immobilières que vous réalisez dans le cadre de la gestion de votre patrimoine privé.
Le fait générateur de l’imposition est constitué par la cession à titre onéreux de l’immeuble. En pratique, la plus-value est donc généralement taxée à la date de l’acte notarié constatant la vente.
Après applications des abattements en fonction de la durée de détention du bien, l’imposition est établie au taux proportionnel de 19% et aux prélèvements sociaux au taux global de 17,2%, et le cas échéant, à la taxe sur les plus-values élevées de plus de 50 000€.
Les opérations exonérées d’impôt sur les plus-values immobilières sont recensées sous les II et III de l’article 150 U CGI.
Les principales exonérations sont liées à la nature du bien cédé, à la qualité du vendeur et de l'acquéreur. Il s’agit notamment de :
Le taux d’imposition est de 19 % avec un abattement en fonction de la durée de détention du bien et d’une exonération totale au bout de 22 ans :
Le taux d’imposition est de 17,2 % avec un abattement en fonction de la durée de détention avec au final une exonération totale au bout de 30 ans